Carême 2014 : expérimentons la joie du pardon !
- paroissehellbourg
- 12 mars 2014
- 2 min de lecture
La confession à l’école du saint Curé d’Ars
Juste devant le confessionnal de notre église, on trouve désormais, depuis le début de ce Carême, une statue du saint curé d'Ars. Que saint Jean-Marie Vianney nous aide à recourir au sacrement du pardon. Vous pouvez comptez sur disponibilité de vos prêtres.
« La vie de Jean-Marie Vianney s’est passée dans le confessionnal ». Ainsi parlait l’abbé Monnin, qui avait fréquenté le Curé d’Ars pendant plus de cinq ans et allait devenir son biographe.
Pour le Curé d’Ars – on le déduit de ses cours de catéchisme – une bonne confession doit être humble, simple, prudente et totale. Lui-même donnait peu de temps à chacun de ceux qui venaient s’agenouiller dans son confessionnal. Des confessions brèves, des paroles brèves. Et pourtant pas un seul des pénitents qui ne se sente l’objet d’une sollicitude particulière, d’un dévouement toujours prêt à profiter de la moindre ouverture à l’action de l’Esprit, même dans les cœurs les plus endurcis.
Ce qui compte, dit le Curé d’Ars, c’est d’avoir un peu de contrition pour ses propres péchés. Avec une contrition parfaite, on est pardonné « avant même de recevoir l’absolution ». Il faut donc « mettre plus de temps à demander la contrition qu’à s’examiner ».
Pour le Curé d’Ars, la confession est le don inimaginable que Dieu propose par surprise pour sauver ses enfants en danger : « Mes enfants, on ne peut comprendre la bonté que Dieu a eue pour nous d’instituer ce grand sacrement. Si nous avions eu une grâce à demander à Notre Seigneur, nous n’aurions jamais pensé à lui demander celle-là. Mais Il a prévu notre fragilité et notre inconstance dans le bien, et son amour l’a porté à faire ce que nous n’aurions pas osé lui demander ».
Reclus dans son confessionnal, le cœur simple du Curé d’Ars savoure de manière incomparable le mystère du cœur de Dieu. « Comment pourrions-nous désespérer de Sa miséricorde, puisque son plus grand plaisir est de nous pardonner? », écrit-il. Le trésor de la miséricorde divine est inépuisable. Dieu lui-même, dans le pardon qu’il nous offre, se fait mendiant du cœur de l’homme.
« Sa patience nous attend », nous dit le Curé d’Ars, qui va jusqu’à dire que ce n’est pas le pécheur qui revient à Dieu pour lui demander pardon, mais que c’est Dieu qui court après le pécheur et le fait revenir à Lui.
Comments